Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez ne relâche pas son soutien à la Palestine. Lors de son discours de rentrée, il a réaffirmé la position ferme de l’Espagne vis-à-vis du conflit à Gaza et a précisé que Madrid continuerait à jouer un rôle clé sur la scène internationale en exerçant des pressions sur Israël.
Sánchez a rappelé que l’Espagne, aux côtés de l’Irlande et de la Norvège, a reconnu l’État de Palestine le 28 mai dernier. Un sommet bilatéral entre l’Espagne et la Palestine est prévu d’ici la fin de l’année, avec l’ambition de renforcer cette reconnaissance par des accords concrets de coopération.
Pressions internationales accrues sur Netanyahu
Madrid a également soutenu les actions de la Cour pénale internationale (CPI), où des mandats d’arrêt ont été émis contre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre présumés commis dans la bande de Gaza. Pedro Sánchez a été clair : l’Espagne continuera de soutenir l’UNRWA (l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) et de maintenir la pression internationale pour rendre justice aux victimes de Gaza.
L’Espagne a par ailleurs rejoint l’Afrique du Sud dans une procédure intentée devant la Cour internationale de justice (CIJ), dénonçant des violations des conventions internationales sur le génocide par Israël.
Bien que Sánchez ait insisté sur le fait que la reconnaissance de l’État palestinien n’était pas « dirigée contre Israël », cette décision a fortement tendu les relations diplomatiques entre les deux nations, déjà fragilisées. Malgré tout, l’Espagne semble déterminée à poursuivre cette voie en faveur d’une paix durable dans la région.